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Iran!

3/12/2012

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FRENCH:
English further down

Je suis à Rasht, Iran, avec pour la toute première fois, la possibilité d’utiliser une connection WIFI, et ainsi par conséquence, l’opportunité de caresser de mes doigts mon clavier, dans le but de vous mettre de jolis accents dans mes phrases.

De plus, n’oublions pas que l’Iran fait partie de ces pays dans lesquels la plupart des réseaux sociaux et blogs sur internet sont filtrés, ce qui veut dire que je suis obligé de transférer par la suite les données écrites vers un ordinateur avec une fausse adresse IP.

C’est compliqué, mais loin d’être un réel problème, comme pour la plupart des iraniens qui utilisent Facebook ou autres blogs à l’insu de la politique interne de restriction et de contrôle de leur gouvernement.

Bref, tout cela pour vous dire que j’ai vraiment eu peu de temps et d’occasions pour vous donner des news ces derniers temps.

Au-delà de ça, je manque également d’intimité dernièrement, dans le sens où, sachant que je suis en continuel mouvement, je rencontre de nouvelles personnes pratiquement au quotidien, et mes qualités de sociabilisation prennent le dessus bien entendu, ce qui me paraît tout à fait cohérent par rapport à mon projet.

Je pensais avoir un plus de temps pour moi en Iran, mais ce n’est pas demain la veille.

D’un côté, j’adore me connecter avec les gens, et d’un autre, j’aurais envie de m’isoler pendant quelques temps, et de lire et écrire 8 heures par jour, au milieu de nulle part, en totale interaction avec la nature et sa paisibilité.

Ainsi, je prépare un périple de 2 ou 3 jours dans le désert iranien dès que je quitte Téhéran, pour me retrouver un peu avec moi-même.

Au pire, je me dis que j’aurai nécessairement plus de temps en Inde, car je prévois d’y rester au moins 3 mois, sachant que j’ai la possibilité d’y rester 6 mois en visa touristique…si j’arrive jusque là, et si j’obtiens mes visas (prolongement 15 jours en Iran, Inde puis Pakistan).

Bref, Téhéran, passage et étape importante et obligatoire, bien que je n’ai pas du tout l’envie de rester trop longtemps dans un autre mégapole de 15 millions d’habitants…d’autant plus que, comme vous l’imaginez bien, je déteste ces démarches administratives ridicules, sur une planète où les frontières sont devenus pour moi obsolètes.

Les gens oublient souvent que mon expérience est basée sur un mode de fonctionnement vraiment différent.

J’ai rencontré beaucoup de personnes qui ont réalisé, ou qui réalise des projets personnels très intéressants, mais au bout du compte, la différence est qu’elles peuvent de reposer et manger quand elles veulent grâce à notre dieu « argent », et ce n’est pas mon cas.

Du coup, il m’est difficile de trouver des connections fiables et viables en Chemin, notamment du à la barrière de la langue. Mais pour être honnête, barrière de la langue ou pas, peu de gens comprennent vraiment ce que je fais, surtout dans des pays comme la Turquie ou l’Iran où, au vu des conditions économiques et politiques, l’argent est roi.

Autant faire du stop était vraiment facile en Turquie, presque sans aucun temps d’attente, autant en Iran c’est délicat, à cause de ces voitures-taxis qui demande de l’argent de manière permanente. Mais pour l’instant, je m’en sors pas trop mal.

Cependant, et d’une manière assez paradoxale, ce sont probablement les deux peuples les plus hospitaliers et généreux que j’ai rencontré jusqu’à présent.

Il est bien connu que moins les gens ont de possessions, plus ils sont heureux et plus ils donnent à leur prochain. Encore faut-il le voir de ses propres yeux pour pouvoir le concevoir.

J’en suis déjà arrivé à un point où j’écris au quotidien où j’écris toujours au quotidien sur mon journal de bord, mais une telle richesse émotionnelle m’a définitivement coupé de pouvoir vous retranscrire un ensemble objectif de la manière dont je vis mon aventure. J’espère donc pouvoir finir mon livre et vous le transmettre un jour ou l’autre, si vous souhaitez réellement comprendre ce que je vis…à moins que vous soyez vraiment très empathique, et effectivement, heureusement que j’ai quelques personnes comme cela autour de moi, qui me comprennent et qui me soutiennent.

Au niveau du rythme de vie, que ce soit en ce qui concerne la nourriture ou le sommeil, deux des paramètres essentiels de mon périple, c’est toujours très aléatoire.

Mais ce qui est intéressant, c’est que mon corps me montre au quotidien des capacités d’adaptation exceptionnelles.

Je n’ai plus du tout la même perception de la faim et du sommeil, et bien entendu, ceci est corrélé à un fort changement de perception du calendrier grégorien, qui, en accord avec notre conscience, est supposé régir notre vie au quotidien.

La seule chose que j’aimerais optimiser est mon sommeil, mais je sais encore une fois que cela arrivera en temps et en heure. Ou autrement dit, j’aimerais au moins pouvoir dormir dans le même lit (ou je pourrais juste dire dans un lit), pendant quelques jours d’affilés.

J’ai fait un petit peu de couchsurfing à Trabzon, Erzurum, Dogubayazit (Est Turquie) et Tabriz (Iran), mais au bout du compte, j’ai surtout dormi dans des camions, par terre chez l‘habitant (tradition iranienne) ou sur des canapés étroits et douteux, la plupart du temps moins de 5 heures par nuit.

En ce qui concerne la nourriture, c’est un peu comme la loi du tout ou rien en physique;

Généralement, je prends un petit-déjeuner le matin chez les personnes chez qui je dors. Mon corps ne me demande plus réellement de manger donc quelques fruits suffisent généralement pour toute la journée.

Je gère le repas du soir de manières différentes selon le contexte et/ou la motivation. La plupart du temps, je mange chez l’habitant mais quand ce n’est pas le cas, je me rends dans des petits commerces locaux (comme c’était souvent le cas en Turquie) en expliquant mon projet (dans la langue locale bien sur!), et bien souvent, les gens m’ont invité à leur table…même dans le magasin!

En Iran, c’est pour l’instant (presque) facile dans le sens où à part pour Khoy et Tabriz, je vais chez des contacts ou des amis de personnes iraniennes que je connais en Europe, et ce sera le cas jusqu’à Téhéran.

Après cela, à part le fait de quitter l’Iran dans le bon timing, je n’aurais presque plus du tout à me soucier de notre très cher calendrier grégorien.

Ce sera juste la route, le ciel, les étoiles et moi.

J’ai donc déjà parcouru 1000km dans ce fantastique pays qu’est l’Iran, et environ 8000km au total, depuis que je suis parti de Nice, il y a 2 mois et demi de cela.

En quelques centaines de kilomètres, je suis passé des montagnes au désert, puis aux forêts bordant la mer Caspienne.

Je suis passé de -5 degrés à l’Est du plateau anatolien en Turquie, à 2000 mètres d’altitude, au climat plus tempéré du Nord de l’Iran.

A partir du moment où je quitterai Téhéran, je serai enfin de retour des latitudes plus tropicales.

Après les quelques jours au pied du Mont Ararat, je suis passé de Khoy et de ses traditions shiites très encrées, surtout pendant les célébrations de Ashura et Tassoua (Iman Hussein), vers des esprits un peu plus ouverts à Tabriz, puis surtout en arrivant sur Qazvin (2 jours), et Rasht (3 jours).

L’Iran me fait quelque part penser à L’Australie, surtout en termes de liberté environnementale.

Ici, on dirait que le temps s’est arrêté et que l’espace est infini.

Des paysages fantastiques à perte de vue, riches d’histoire et d’émotions ou le concept de propriété n’est pas un problème, dans un sens où vous pouvez mettre votre tente et allumer votre feu de camps où vous le souhaitez, sans vous souciez de ce que pense le voisin, tout simplement parce qu’il n’y en a pas.

Des histoires à rêver pendant des heures, sur, par exemple, les Hashashins, qui luttaient déjà contre leur gouvernement et leurs envahisseurs, depuis leurs châteaux cachés dans les montagnes, il y a 1300 ans de cela.

Au-delà de traditions et d’une architecture plutôt figée, et de Peugeot 405 et Paykans à foison, comme si nous vivions il y a 30 ou 50 ans, ce n’est pas une surprise si ce pays est si riche de poètes, tels Hafez ou Saadi, et que leurs vers sont nécessairement inspirés par cette exquise nature et ses merveilleuses vues qu’elle suggère.

Tout le monde pourrait devenir poète en étant inspiré par de tels paysages!

Il me reste environ 400 km à parcourir avant d’arriver sur Téhéran et là-bas, je devrais avoir la possibilité de me connecter et de me reposer un peu plus souvent entre deux sessions à l’ambassade…enfin, espérons le.

J’ai maintenant des dizaines de photos à partager avec vous, et je les téléchargerai depuis Téhéran.

Je vous dis à bientôt et pense bien à vous.    

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ENGLISH:

I am in Rasht, Iran, with for the first time, the possibility of using a WiFi connection.

Also, do not forget that Iran is one of those countries where most social networks and blogs on the Internet are filtered, which means that I have to transfer subsequently written data to a computer with a false IP address.

It's complicated, but far from being a real problem, like most Iranians who use Facebook and other blogs regardless of the internal policy of restriction and control of their government.

Anyway, all this to say that I really had little time and opportunity to give you some news lately.

Beyond that, I also lacked intimacy, in the sense that, given that I am in constant motion, I meet new people almost every day, and my quality of socialisation takes over of course, what somehow seems quite consistent and coherent with my project.

I thought I would have more time for me in Iran, but it is not for now.

On the one hand, I love connecting with people, and on the other one, I wish I could isolate myself for some time, and read and write eight hours a day, in the middle of nowhere, in total interaction with Nature and its peacefulness.

So, I am preparing a trip for 2 or 3 days in the Iranian desert as soon as I leave Tehran, just to be with my inner self.

At worst, I think I'll have more time in India, as I plan to stay at least 3 months, knowing that I am allowed to stay up to 6 months  as a tourist visa if I can ... And if I ever get the other visas (extension 15 days in Iran, India and Pakistan).

In short, Tehran is a necessary milestone although I do not want to stay too long in such another megalopolis of 15 million inhabitants...especially since, as you can imagine, I hate this ridiculous paperwork and administration on a planet where borders have become obsolete and inadequate.

People often forget that my present experience is based on a very different mode of living and operation.

I met many people who have hitch-hiked, done or who are doing very interesting and efficient personal projects, but ultimately, the difference is that they can rest and eat whenever they want thanks to our dear god "money", and it is not my case.

So, I’m not blaming anyone here but it is obviously very difficult to find reliable and sustainable connections with people on my Path, this being even more emphasised by the language barrier. But to be honest, whether language barrier exixts or not, few people really understand what I do, especially in countries such as Turkey and Iran, where, given the economic and political conditions, cash handling has been crowned king.

Furthermore, hitch-hiking in Turkey was really easy, almost no waiting time but in Iran it is difficult, because of these shared cars that asks for money permanently. But for now and so far, I'm doing not too bad.

However, and in a rather paradoxical way, they are probably the 2 most hospitable and generous types of people that I've met so far.

It is well known that the less possession people have, the happier and the more they give to their fellow people. One should still see that process with their own eyes to be able to conceive it.

I have reached a point where I write daily on my diary, but with such emotional richness throughout, I am no longer able to propre transcribe much of how I feel through my adventure. I hope I can finish my book and pass it on to you someday, if you really want to understand what I’m experiencing right now...unless you are very empathetic, and actually, luckily I have a few people like this around me who understand me and support me on a regular basis.

With regards to food or sleep, two key parameters of my journey, it is still very uncertain.

But what is interesting is that my body shows me everyday that it copes with that exceptionally well.

I do not have at all the same perception of hunger and tiredness, and of course, this is correlated with a strong change of my perception of the Gregorian calendar, which, with our consciousness at a different level and degree, is supposed to rule our daily lives.

The only thing I would like to improve is my sleeping pattern, but I know once again that this will happen in due time, whenever it is meant to be. Or in other words, I would like, at least, to be able to sleep in the same bed (or I could just say in a bed) for a few days in a row.

I did a little bit of couchsurfing in Trabzon, Erzurum, Dogubayazit (Eastern Turkey) and in Tabriz (Iran), but ultimately, I mostly slept in trucks, on the floor (Iranian tradition) or dodgy sofas, most of the time less than 5 hours per night.

Regarding the food, it's like the law of all or nothing in physics;

Usually I have breakfast in the morning where I got a chance to sleep. My body is no longer asking me to eat, hence a couple of fruits are usually sufficient for the whole day.

I manage dinner in different ways depending on the context and/or motivation. Most of the time, I eat at my host’s place but when this is not the case, I go to small local supermarkets or shops (as it was often the case in Turkey) explaining my project (in the local language of course!), and people have often invited me at their table...even sometimes in the shop itself!

In Iran, this is (almost) easy at the moment, in the sense that except for Khoy and Tabriz, I stay with contacts or people that I’ve met through my  Iranian friends who I know in Europe, and this will be the same until Tehran.

After that, apart from the fact of leaving Iran in proper timing, I won’t ever have to worry much about our beloved Gregorian calendar, even though I hardly truly did anayway.

It will be just the Road, the Sky, the Stars and Me.

So I have already covered 1000km in this great country which is Iran, and about 8000km in total, since I left Nice, 2 and a half months ago.

Through a few hundred kilometers, I went from barren mountains to dense forests bordering the Caspian Sea.

I went from -5 degrees in the East Anatolian plateau in Turkey, at 2000 meters altitude, to a more temperate climate in Northern Iran.

As soon as I leave Tehran, I’ll be finally back into more tropical latitudes, hence climates.

After a few days at the foot of Mount Ararat, I went from Khoy and its very anchored Shia traditions, especially during the Tassoua and Ashura celebrations (Iman Hussein) to a little more open-minded people in Tabriz, and especially in Qazvin (2 days), and Rasht (3 days).

Iran makes me somehow think of Australia, especially in terms of environmental freedom.

Here, it seems that time has stopped, condensed to a single point and that space is infinite.

A fantastic scenery, rich in history and emotions, in which the concept of property is not a problem in a way where you can pitch your tent and set your campfire wherever you want, regardless of what your neighbour might think, simply because there is none.

Stories and tales that make you daydream for hours, for example, the ancient Hashashins, already struggling against their government and invaders from their castles hidden in the mountains, 1300 years ago.

Beyond rather still and latent traditions and architecture, loads of Peugeot 405 and Paykans, as if we lived 30 or 50 years ago, it is no surprise that this country is so rich with poets such Hafez and Saadi, and their lines are necessarily inspired by the exquisite nature and its wonderful views it suggests.

Everyone could just become a poet, being deeply inspired by such a wonderful scenery.

I have about 400 km to go before reaching Tehran and there, I should be able to connect to the internet and rest a little more often between 2 sessions at the Embassy...well, hopefully.

I have now tens of photos to share with you and I’ll download them in Tehran.

Much love.

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    Nicolas Genna

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